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Impact de la disruption provoquée par l’IA générative sur la génération de contenu

Impact de la disruption provoquée par l’IA générative sur la génération de contenu

L’IA générative émerge telle une force perturbatrice, ondulant à travers les fondements traditionnels de l’entreprise. La résonance de cette technologie révolutionnaire se fait sentir, exigeant une réévaluation urgente de nos structures opérationnelles. La première réaction des grandes entreprises n’a-t-elle pas été d’interdire son utilisation ?

Dans cette ère de transformation, l’idée d’une perturbation imminente s’érige pourtant comme une réalité incontournable. Dès lors, au-delà des craintes liées au changement, une thèse audacieuse émerge, bien illustrée par la phrase de Winston Churchill : « mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge ».

D’où la nécessité impérieuse de faire émerger un leader, visionnaire et directement supervisé par les dirigeants d’entreprise : le responsable du programme d’implémentation de l’IA générative en entreprise, que dans les pays anglo-saxons l’on nomme déjà souvent « Head of Generative AI ». Pour exemple, voici le profil de l’un d’entre eux désigné en juin 2023 au plus haut niveau chez Coca-Cola.

Cet article explore, en trois parties, les contours de cette nouvelle ère : les grandes évolutions anticipées, le rôle crucial du « Head of Generative AI », et les défis spécifiques liés à la génération de contenu en entreprise. Embarquons ensemble vers un horizon où l’IA générative façonne le futur des entreprises, redéfinissant notre compréhension du leadership et de la créativité.

 

Les grandes évolutions attendues : naviguer à travers les changements imminents

Les grands métiers de l’entreprise, jadis ancrés dans la stabilité de leurs routines, doivent se transformer sous l’influence irréversible de l’IA générative. Concrètement, des métamorphoses s’opèrent déjà :

  • Les concepteurs-rédacteurs, artisans des mots, voient émerger des assistantes virtuelles capables de générer des contenus indiscernables de leurs propres plumes.
  • Les analystes de données ne sont plus seuls à scruter les tendances, l’IA décrypte et anticipe les fluctuations du marché avec une précision déconcertante.

Dans le monde du marketing et de la communication, les stratèges voient leur expertise complétée par des algorithmes prédisant les comportements des consommateurs. Les professionnels de la finance, traditionnellement ancrés dans des analyses minutieuses, cèdent du terrain à des programmes d’IA capables d’exécuter des transactions complexes en fraction de seconde. Sur le plan technique également, les développeurs se voient également concurrencés par des outils de génération de code.

Chacun, à son niveau, peut l’observer, l’urgence de s’adapter se fait criante. Anticiper devient une nécessité vitale face à une vague d’innovation qui, telle une marée, ne fait que croître. Être en avance sur cette vague d’évolutions, c’est embrasser la proactivité, c’est modeler le changement au lieu de subir ses assauts. Pour demeurer compétitives, les entreprises doivent abandonner la tentation d’une politique de l’autruche pour adopter une attitude prévoyante, transcendant ainsi les bouleversements à venir.

Ainsi, la première partie de notre exploration nous conduit à la lisière des métiers remodelés par l’IA générative, éveillant la conscience collective à la nécessité pressante d’une adaptation sans réserve.

 

Le rôle du « Head of Generative AI » : un capitaine apte à mettre le cap sur le changement

Maîtrise des risques : des investissements stratégiques pour la sécurité de l’entreprise

En une ère de métamorphose technologique, la maîtrise des risques devient impérative. Le « Head of Generative AI » se doit d’émerger comme un gardien vigilant, à la tête des investissements stratégiques pour sécuriser les fondations de l’entreprise.

L’implantation de l’IA générative est une recherche d’opportunité censée accroître la productivité de l’entreprise, mais cette opportunité ne va pas sans contraintes. Il convient d’évaluer les risques associés et de préparer les stratégies pour garder la maîtrise.

Au premier rang de ces risques, la fuite potentielle d’informations. Le « Head of Generative AI » aura sans doute pour première tâche de définir un environnement d’IA générative spécifique et « étanche » au sein de l’entreprise. Les informations confidentielles qu’on y entre doivent rester à l’intérieur, préservant ainsi l’intégrité des opérations.

Conduite du changement : bénéfices anticipés et projets internes, métier par métier

Étant donné que l’IA générative touche pratiquement tous les métiers de l’entreprise, sa mise en place réclame une approche holistique de la part du « Head of Generative AI ». Cela l’amène à concevoir et mener un gigantesque programme pour faire progresser l’entreprise de son état actuel à un état futur souhaité. Il lui revient également d’embarquer les équipes avec une communication adaptée.

La conduite du changement devient un grand ballet orchestré par le « Head of Generative AI ». Les bénéfices anticipés, tels que l’efficacité accrue et l’amélioration des processus, doivent guider des projets internes adaptés à chaque métier. L’intégration harmonieuse de l’IA dans les tissus de l’entreprise devient une danse synchronisée, éliminant les résistances et instillant une culture positive et proactive.

Contrôle des gains espérés : vérifier et ajuster la stratégie IA avec les objectifs de l’entreprise

Le responsable du programme d’implémentation de l’IA générative n’est pas seulement un architecte, mais aussi un maître d’ouvrage qui doit s’assurer de délivrer en temps et en heure. Le contrôle des gains espérés nécessite une supervision constante entre la stratégie IA et l’atteinte des objectifs par l’entreprise. Des ajustements fins seront à effectuer, pour aligner les progrès technologiques avec les aspirations opérationnelles. Le « Head of Generative AI » devient ainsi le garant de l’efficacité, en s’assurant du succès de la démarche par un pilotage étroit.

Dans cette deuxième partie, nous avons cerné les responsabilités cruciales du « Head of Generative AI », un leader visionnaire façonnant l’avenir avec une main ferme et une vision claire.

 

Focus sur la génération de contenu, qui est au cœur de la transformation

Avec l’arrivée de LLM (Large Language Model) évolué comme ChatGPT 3, l’IA générative s’est d’abord fait connaître à travers sa capacité à générer des textes. Très rapidement, des outils tels que Dall-E ou Midjourney, lui ont emboîté le pas dans le domaine de la création visuelle. C’est donc tout naturellement dans le domaine de la génération de contenu que l’impact de l’IA générative se fait en premier ressentir.

Les services marketing et communication sont donc en priorité concernés par les évolutions de leurs métiers. Avec l’aide d’un assistant IA, il est beaucoup plus facile de créer des textes de pages web, des rédactionnels publicitaires, des communiqués de presse, des modes d’emploi ou des visuels pour les réseaux sociaux, et tout cela, en l’espace d’un instant, dans de multiples langues !

IA générative : nécessairement en circuit fermé pour garantir la confidentialité et la qualité des informations

La confidentialité est un pilier sacré de la génération de contenu, le professionnel de ces métiers doit non seulement s’assurer de la justesse de ce qui est dit, mais également contrôler que seule l’information souhaitée est diffusée. L’IA générative « en circuit fermé », c’est-à-dire capable de n’utiliser que les informations souhaitées sans possibilité de diffuser à l’extérieur des informations confidentielles qui la nourrissent, émerge ainsi comme une sentinelle de la sécurité, s’assurant que les données de l’entreprise demeurent des trésors inviolables.

Ce modèle hermétique, où l’IA opère exclusivement avec les données internes, devient le rempart qui préserve l’intégrité des informations sensibles. C’est aussi l’occasion d’augmenter la qualité de la production en infusant dans l’IA générative des repères essentiels tels que la charte graphique ou le « tone of voice » de la marque. Ainsi cadrés, les textes et visuels nécessiteront moins de correction éditoriale.

Écosystème collaboratif : travailler avec des prestataires externes

Comme il est peu probable que l’entreprise se passe de collaborer avec des prestataires externes, le « Head of Generative AI » sera probablement également responsable de la mise en place d’un écosystème collaboratif avec ces prestataires externes.

En effet, comment imaginer que ces prestataires externes puissent travailler sans accès à cette ressource essentielle qu’est l’IA générative propre à l’entreprise ? Une collaboration efficace peut en résulter, stimulant l’innovation sans compromettre la sécurité. L’échange constant d’idées et de connaissances avec des partenaires externes devient une bouffée d’air frais, enrichissant la palette créative sans compromettre la robustesse du système.

Profil des collaborateurs : maîtriser l’aspect systémique de la nouvelle génération de contenu

Au cœur de cette révolution, les collaborateurs internes évoluent également. Leur rôle n’est pas simplement d’utiliser l’IA, mais de comprendre sa dynamique, d’anticiper ses évolutions et d’optimiser son potentiel. Des esprits agiles, capables de naviguer dans les méandres de l’innovation, deviennent les gardiens de la cohérence, garantissant que chaque élément de contenu contribue à l’histoire globale de l’entreprise.

L’impact de l’IA générative sur les métiers de la génération de contenu est donc flagrant au niveau de la productivité. Cet impact sera également fort sur l’accroissement de la qualité de la production et la hausse du niveau de compétences du personnel en charge, ainsi que l’arrivée de nouvelles méthodes de travail, en particulier avec les agences et conseils externes.

 

En récapitulant, nous observons donc une toile complexe tissée par l’IA générative, remodelant le paysage professionnel. Le « Head of Generative AI » en sera probablement le guide essentiel, harmonisant l’innovation avec la sécurité. C’est dans cet équilibre délicat que se dessinera un nouvel horizon pour la génération de contenu.

En conclusion pour le métier de ghostwriter lui-même, celui-ci va être amené à fortement évoluer au gré de cette vague de changement attendue dans les entreprises. La bonne façon de s’y préparer est – là aussi – de savoir anticiper. Le ghostwriter doit non seulement savoir maîtriser les outils de l’IA générative et de la gestion collaborative, mais également devancer l’aspect impératif de la gestion de la confidentialité pour l’entreprise au sein de ses usages actuels. Sa créativité pourra ainsi être amplifiée au bénéfice de la qualité de service pour ses clients !

J’espère que cet article vous a été utile. Si vous avez des questions ou des commentaires, je me ferai un plaisir d’y répondre.

À bientôt,

philippe@simplume.fr

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